| Les Ardennes |
Allez,
avouez, vous ne savez pas du tout où se trouvent les Ardennes, mon cher
département ! Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ! Alors voilà de quoi
satisfaire votre curiosité indubitablement insatiable... Comme un petit dessin
vaut mieux qu'un long discours, voici une petite carte et suivie d'un petit
discours. Mais bon, j'ai aussi mis des photos, je pense quand même aux gens
allergiques à la lecture de pages Web ;-)
» situation
» un peu de géographie
» les légendes
» un peu d'histoire
» et le tourisme !
» retour accueil
» un peu de géographie
» les légendes
» un peu d'histoire
» et le tourisme !
» retour accueil
| Situation |
Aux
confins de la France et de la Belgique, est un département méconnu
d'une grande partie de la France restante (c'est-à-dire pour 59.750.000 citoyens
sur les 60.000.000). Et pourtant, il n'est situé qu'à deux heures de route de
Paris, à comparer à la Côte d'Azur qui est, elle, à sept heures de route !
Je sais : on ne compare pas ce qui n'est pas comparable. Faut-il chercher
l'explication dans le climat ardennais certes moins clément que le climat
méditerranéen ? On est tenté de répondre par l'affirmative...
| Un peu de géographie |
Schématiquement,
on peut scinder les Ardennes en trois zones géographiques bien distinctes
à tout point de vue, du sud au nord : la Champagne
Crayeuse, les crêtes préardennaises
et le massif de l'Ardenne.
• Le sud est plutôt plat et fait partie de ce qui avait, jadis, le doux nom de Champagne Pouilleuse, maintenant appelée Champagne Crayeuse qui, comme son nom l'indique, possède une terre particulièrement calcaire, mais rendue très fertile par l'utilisation d'engrais. D'où des champs à perte de vue...
• Au contraire, le nord est valonné. En fait, à l'ère primaire, il y a 350 millions d'années, l'Ardenne formait un massif montagneux important qui s'est réduit par l'érosion et qui maintenant prend la forme d'un plateau traversé de part et d'autre par un fleuve : la Meuse. Les roches les plus fréquentes sont le schiste et l'ardoise. Ce plateau culmine à 500 mètres ce qui assure déjà de bons dénivelés pour le VTT ! Il est recouvert pour sa plus grande partie par la forêt d'Ardenne. C'est d'ailleurs cette forêt qui a donné au département son nom : Ar Duen (forêt sombre) gardée par la déesse Arduinna.
• Enfin, entre ces deux extrêmes, il y a les crêtes préardennaises, zone de collines et de bois, à dominante argileuse.
• Le sud est plutôt plat et fait partie de ce qui avait, jadis, le doux nom de Champagne Pouilleuse, maintenant appelée Champagne Crayeuse qui, comme son nom l'indique, possède une terre particulièrement calcaire, mais rendue très fertile par l'utilisation d'engrais. D'où des champs à perte de vue...
• Au contraire, le nord est valonné. En fait, à l'ère primaire, il y a 350 millions d'années, l'Ardenne formait un massif montagneux important qui s'est réduit par l'érosion et qui maintenant prend la forme d'un plateau traversé de part et d'autre par un fleuve : la Meuse. Les roches les plus fréquentes sont le schiste et l'ardoise. Ce plateau culmine à 500 mètres ce qui assure déjà de bons dénivelés pour le VTT ! Il est recouvert pour sa plus grande partie par la forêt d'Ardenne. C'est d'ailleurs cette forêt qui a donné au département son nom : Ar Duen (forêt sombre) gardée par la déesse Arduinna.
• Enfin, entre ces deux extrêmes, il y a les crêtes préardennaises, zone de collines et de bois, à dominante argileuse.
| Les légendes |
Les
4 fils Aymon Au
Moyen-Age, la forêt était tellement étendue, que l'on pouvait traverser
l'Europe, des Ardennes jusqu'aux Carpathes (en Roumanie), sans la quitter ! On
retrouve encore aujourd'hui des légendes communes à tous les pays
traversés par cette forêt. En voici une des plus célèbres : la légende des quatre fils
Aymon. Selon celle-ci, les quatre fils ont été pétrifiés et, devenus
montagne, ils dominent la Meuse (ci-dessous).
| Un peu d'histoire |
Merci
à Michel Woirin pour ce petit topo sur les Ardennes...
L’Ardenne est toute en sa forêt profonde qui lui a donné son nom : Arduinna en ancienne langue celtique.
Rien de plus fastueux que l’hiver sur la forêt ; la pluie même ajoute à sa beauté.
Les Ardennes sont une trinité : Picardie, Champagne et Lorraine ont collaboré pour former ce département français en 1790.
On trouve un comité d’Ardenne dans les premiers temps de notre histoire.
C’est César qui le premier sortit de l’ombre le « Pays d’Ardenne ». Il fallait trente jours de marche pour traverser, d’une extrémité à l’autre, cette forêt mystérieuse que les romans de chevalerie devaient rendre célèbre.
Dès lors, il a toujours été considéré comme une barrière naturelle contre les envahissements. Paradoxalement, il devint une zone tampon qui fut ravagée, maintes et maintes fois, par les invasions de tous ordres.
Qui n’a souvenir des noms qui ont émaillé la grande Histoire ? Mèzières et Bayard (1521), Sedan où naquit Turenne (1611), Sedan encore qui vit Napoléon III capituler devant Bismarck (1870), Sedan toujours avec la trouée des chars de Manstein le 13 mai 1940, mais aussi Rocroi et la victoire du Grand Condé sur les Espagnols (1643), etc.
N’oublions pas Charleville et sa manufacture royale qui arma les armées de Louis XIV et l’expédition de Lafayette en Amérique.
Ici le fer et la forêt sont intimement liés.
Terre de feu mais aussi terre de savoir-faire et de traditions avec ses grands capitaines d’industrie qui ont marqué son développement.
Clément-Bayard, Arthur Martin, François Sommer…
Un savoir-faire qui, loin d’avoir été laminé par la révolution de l’industrie métallurgique, perdure aujourd’hui dans une vallée de la qualité où se fabriquent des équipements de pointe pour l’aéronautique, la construction automobile et ferroviaire.
C’est enfin une terre poétique que Rimbaud et Verlaine ont marqué de leur génie.
Les Ardennes, une terre à partager.
Les connaître, c’est déjà les aimer.
L’Ardenne est toute en sa forêt profonde qui lui a donné son nom : Arduinna en ancienne langue celtique.
Rien de plus fastueux que l’hiver sur la forêt ; la pluie même ajoute à sa beauté.
Les Ardennes sont une trinité : Picardie, Champagne et Lorraine ont collaboré pour former ce département français en 1790.
On trouve un comité d’Ardenne dans les premiers temps de notre histoire.
C’est César qui le premier sortit de l’ombre le « Pays d’Ardenne ». Il fallait trente jours de marche pour traverser, d’une extrémité à l’autre, cette forêt mystérieuse que les romans de chevalerie devaient rendre célèbre.
Dès lors, il a toujours été considéré comme une barrière naturelle contre les envahissements. Paradoxalement, il devint une zone tampon qui fut ravagée, maintes et maintes fois, par les invasions de tous ordres.
Qui n’a souvenir des noms qui ont émaillé la grande Histoire ? Mèzières et Bayard (1521), Sedan où naquit Turenne (1611), Sedan encore qui vit Napoléon III capituler devant Bismarck (1870), Sedan toujours avec la trouée des chars de Manstein le 13 mai 1940, mais aussi Rocroi et la victoire du Grand Condé sur les Espagnols (1643), etc.
N’oublions pas Charleville et sa manufacture royale qui arma les armées de Louis XIV et l’expédition de Lafayette en Amérique.
Ici le fer et la forêt sont intimement liés.
Terre de feu mais aussi terre de savoir-faire et de traditions avec ses grands capitaines d’industrie qui ont marqué son développement.
Clément-Bayard, Arthur Martin, François Sommer…
Un savoir-faire qui, loin d’avoir été laminé par la révolution de l’industrie métallurgique, perdure aujourd’hui dans une vallée de la qualité où se fabriquent des équipements de pointe pour l’aéronautique, la construction automobile et ferroviaire.
C’est enfin une terre poétique que Rimbaud et Verlaine ont marqué de leur génie.
Les Ardennes, une terre à partager.
Les connaître, c’est déjà les aimer.
| Et le tourisme ! |
Traditions industrielles
Pendant
des années, jusqu'au XIXème siècle, les ardoisières ardennaises ont été
en exploitation, permettant de couvrir les toits français d'ardoises
naturelles. Aujourd'hui abandonnées, elles font l'objet de deux musées, à
Fumay et Rimogne, qui relatent leur histoire.
La
tradition sidérurgique des Ardennes ne se dément pas ; dans la vallée de
la Meuse, on continue à travailler les métaux pour fabriquer des pièces pour des
Rolls-Royce ou bien pour le TGV ! Mais les anciennes méthodes de l'industrie
métallurgique de la fin du XIXème et du début du XXème siècle sont exposées au
Musée de la Métallurgie à Bogny-sur-Meuse.
Les
techniques de l'industrie du feutre (qui sont encore d'actualité elles !)
sont décrites dans le Musée du Feutre de Mouzon.
Les
Ardoises
Monuments et architecture
Quelques
chefs-d'oeuvre incontournables à visiter de toute urgence ! Tout d'abord, il y a
le Château de Sedan. Remanié à maintes reprises, il est le plus vaste
château médiéval d'Europe. Ensuite, on peut citer la Place Ducale à
Charleville-Mézières qui est une copie conforme de la Place des Vosges.
Enfin, il y a les Remparts de Rocroi, ville fortifiée en forme
d'étoile sous Louis XIV par Vauban pour contrer les Espagnols venus de Hollande.
Bien
sûr, les Ardennes ne se résument pas à trois monuments ! Il en reste encore
beaucoup d'autres : les châteaux de Hierges ou de Montcornet par exemple. De
plus, les églises et les fermes fortifiées sont légion ; tout ceci reste à
découvrir !
Loisirs
Je
précise que les paysages sont toujours verts (et ce, sans doute grâce à la pluie
!). Et donc, quand il fait beau, ce qui arrive quand même de temps en temps, on
peut faire un grand nombre de randonnées dans les bois, ainsi que du
VTT (il y aussi toujours de la boue !). Aux cyclistes qui ne me croient
pas quand j'affirme qu'il y a de bonnes montées - et de bonnes descentes, qu'ils
regardent le Criterium Cycliste International qui a lieu pour la quatrième fois
consécutive dans les Ardennes !
Bon,
pour ceux qui aiment les sports nautiques, il y a aussi de quoi faire
(deux lacs et deux gros cours d'eau) : canoë, kayak, aviron...
Canoë dans les Ardennes...
| Les Ardennes |
Allez,
avouez, vous ne savez pas du tout où se trouvent les Ardennes, mon cher
département ! Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ! Alors voilà de quoi
satisfaire votre curiosité indubitablement insatiable... Comme un petit dessin
vaut mieux qu'un long discours, voici une petite carte et suivie d'un petit
discours. Mais bon, j'ai aussi mis des photos, je pense quand même aux gens
allergiques à la lecture de pages Web ;-)
» situation
» un peu de géographie
» les légendes
» un peu d'histoire
» et le tourisme !
» retour accueil
» un peu de géographie
» les légendes
» un peu d'histoire
» et le tourisme !
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 |
Situation |
Aux
confins de la France et de la Belgique, est un département méconnu
d'une grande partie de la France restante (c'est-à-dire pour 59.750.000 citoyens
sur les 60.000.000). Et pourtant, il n'est situé qu'à deux heures de route de
Paris, à comparer à la Côte d'Azur qui est, elle, à sept heures de route !
Je sais : on ne compare pas ce qui n'est pas comparable. Faut-il chercher
l'explication dans le climat ardennais certes moins clément que le climat
méditerranéen ? On est tenté de répondre par l'affirmative...
|
Un peu de géographie |
Schématiquement,
on peut scinder les Ardennes en trois zones géographiques bien distinctes
à tout point de vue, du sud au nord : la Champagne
Crayeuse, les crêtes préardennaises
et le massif de l'Ardenne.
• Le sud est plutôt plat et fait partie de ce qui avait, jadis, le doux nom de Champagne Pouilleuse, maintenant appelée Champagne Crayeuse qui, comme son nom l'indique, possède une terre particulièrement calcaire, mais rendue très fertile par l'utilisation d'engrais. D'où des champs à perte de vue...
• Au contraire, le nord est valonné. En fait, à l'ère primaire, il y a 350 millions d'années, l'Ardenne formait un massif montagneux important qui s'est réduit par l'érosion et qui maintenant prend la forme d'un plateau traversé de part et d'autre par un fleuve : la Meuse. Les roches les plus fréquentes sont le schiste et l'ardoise. Ce plateau culmine à 500 mètres ce qui assure déjà de bons dénivelés pour le VTT ! Il est recouvert pour sa plus grande partie par la forêt d'Ardenne. C'est d'ailleurs cette forêt qui a donné au département son nom : Ar Duen (forêt sombre) gardée par la déesse Arduinna.
• Enfin, entre ces deux extrêmes, il y a les crêtes préardennaises, zone de collines et de bois, à dominante argileuse.
• Le sud est plutôt plat et fait partie de ce qui avait, jadis, le doux nom de Champagne Pouilleuse, maintenant appelée Champagne Crayeuse qui, comme son nom l'indique, possède une terre particulièrement calcaire, mais rendue très fertile par l'utilisation d'engrais. D'où des champs à perte de vue...
• Au contraire, le nord est valonné. En fait, à l'ère primaire, il y a 350 millions d'années, l'Ardenne formait un massif montagneux important qui s'est réduit par l'érosion et qui maintenant prend la forme d'un plateau traversé de part et d'autre par un fleuve : la Meuse. Les roches les plus fréquentes sont le schiste et l'ardoise. Ce plateau culmine à 500 mètres ce qui assure déjà de bons dénivelés pour le VTT ! Il est recouvert pour sa plus grande partie par la forêt d'Ardenne. C'est d'ailleurs cette forêt qui a donné au département son nom : Ar Duen (forêt sombre) gardée par la déesse Arduinna.
• Enfin, entre ces deux extrêmes, il y a les crêtes préardennaises, zone de collines et de bois, à dominante argileuse.
|
Les légendes |
Au
Moyen-Age, la forêt était tellement étendue, que l'on pouvait traverser
l'Europe, des Ardennes jusqu'aux Carpathes (en Roumanie), sans la quitter ! On
retrouve encore aujourd'hui des légendes communes à tous les pays
traversés par cette forêt. En voici une des plus célèbres : la légende des quatre fils
Aymon. Selon celle-ci, les quatre fils ont été pétrifiés et, devenus
montagne, ils dominent la Meuse (ci-dessous).
|
Un peu d'histoire |
Merci
à Michel Woirin pour ce petit topo sur les Ardennes...
L’Ardenne est toute en sa forêt profonde qui lui a donné son nom : Arduinna en ancienne langue celtique.
Rien de plus fastueux que l’hiver sur la forêt ; la pluie même ajoute à sa beauté.
Les Ardennes sont une trinité : Picardie, Champagne et Lorraine ont collaboré pour former ce département français en 1790.
On trouve un comité d’Ardenne dans les premiers temps de notre histoire.
C’est César qui le premier sortit de l’ombre le « Pays d’Ardenne ». Il fallait trente jours de marche pour traverser, d’une extrémité à l’autre, cette forêt mystérieuse que les romans de chevalerie devaient rendre célèbre.
Dès lors, il a toujours été considéré comme une barrière naturelle contre les envahissements. Paradoxalement, il devint une zone tampon qui fut ravagée, maintes et maintes fois, par les invasions de tous ordres.
Qui n’a souvenir des noms qui ont émaillé la grande Histoire ? Mèzières et Bayard (1521), Sedan où naquit Turenne (1611), Sedan encore qui vit Napoléon III capituler devant Bismarck (1870), Sedan toujours avec la trouée des chars de Manstein le 13 mai 1940, mais aussi Rocroi et la victoire du Grand Condé sur les Espagnols (1643), etc.
N’oublions pas Charleville et sa manufacture royale qui arma les armées de Louis XIV et l’expédition de Lafayette en Amérique.
Ici le fer et la forêt sont intimement liés.
Terre de feu mais aussi terre de savoir-faire et de traditions avec ses grands capitaines d’industrie qui ont marqué son développement.
Clément-Bayard, Arthur Martin, François Sommer…
Un savoir-faire qui, loin d’avoir été laminé par la révolution de l’industrie métallurgique, perdure aujourd’hui dans une vallée de la qualité où se fabriquent des équipements de pointe pour l’aéronautique, la construction automobile et ferroviaire.
C’est enfin une terre poétique que Rimbaud et Verlaine ont marqué de leur génie.
Les Ardennes, une terre à partager.
Les connaître, c’est déjà les aimer.
L’Ardenne est toute en sa forêt profonde qui lui a donné son nom : Arduinna en ancienne langue celtique.
Rien de plus fastueux que l’hiver sur la forêt ; la pluie même ajoute à sa beauté.
Les Ardennes sont une trinité : Picardie, Champagne et Lorraine ont collaboré pour former ce département français en 1790.
On trouve un comité d’Ardenne dans les premiers temps de notre histoire.
C’est César qui le premier sortit de l’ombre le « Pays d’Ardenne ». Il fallait trente jours de marche pour traverser, d’une extrémité à l’autre, cette forêt mystérieuse que les romans de chevalerie devaient rendre célèbre.
Dès lors, il a toujours été considéré comme une barrière naturelle contre les envahissements. Paradoxalement, il devint une zone tampon qui fut ravagée, maintes et maintes fois, par les invasions de tous ordres.
Qui n’a souvenir des noms qui ont émaillé la grande Histoire ? Mèzières et Bayard (1521), Sedan où naquit Turenne (1611), Sedan encore qui vit Napoléon III capituler devant Bismarck (1870), Sedan toujours avec la trouée des chars de Manstein le 13 mai 1940, mais aussi Rocroi et la victoire du Grand Condé sur les Espagnols (1643), etc.
N’oublions pas Charleville et sa manufacture royale qui arma les armées de Louis XIV et l’expédition de Lafayette en Amérique.
Ici le fer et la forêt sont intimement liés.
Terre de feu mais aussi terre de savoir-faire et de traditions avec ses grands capitaines d’industrie qui ont marqué son développement.
Clément-Bayard, Arthur Martin, François Sommer…
Un savoir-faire qui, loin d’avoir été laminé par la révolution de l’industrie métallurgique, perdure aujourd’hui dans une vallée de la qualité où se fabriquent des équipements de pointe pour l’aéronautique, la construction automobile et ferroviaire.
C’est enfin une terre poétique que Rimbaud et Verlaine ont marqué de leur génie.
Les Ardennes, une terre à partager.
Les connaître, c’est déjà les aimer.
|
Et le tourisme ! |
Traditions industrielles
Pendant
des années, jusqu'au XIXème siècle, les ardoisières ardennaises ont été
en exploitation, permettant de couvrir les toits français d'ardoises
naturelles. Aujourd'hui abandonnées, elles font l'objet de deux musées, à
Fumay et Rimogne, qui relatent leur histoire.
La
tradition sidérurgique des Ardennes ne se dément pas ; dans la vallée de
la Meuse, on continue à travailler les métaux pour fabriquer des pièces pour des
Rolls-Royce ou bien pour le TGV ! Mais les anciennes méthodes de l'industrie
métallurgique de la fin du XIXème et du début du XXème siècle sont exposées au
Musée de la Métallurgie à Bogny-sur-Meuse.
Les
techniques de l'industrie du feutre (qui sont encore d'actualité elles !)
sont décrites dans le Musée du Feutre de Mouzon.
Monuments et architecture
Quelques
chefs-d'oeuvre incontournables à visiter de toute urgence ! Tout d'abord, il y a
le Château de Sedan. Remanié à maintes reprises, il est le plus vaste
château médiéval d'Europe. Ensuite, on peut citer la Place Ducale à
Charleville-Mézières qui est une copie conforme de la Place des Vosges.
Enfin, il y a les Remparts de Rocroi, ville fortifiée en forme
d'étoile sous Louis XIV par Vauban pour contrer les Espagnols venus de Hollande.
Bien
sûr, les Ardennes ne se résument pas à trois monuments ! Il en reste encore
beaucoup d'autres : les châteaux de Hierges ou de Montcornet par exemple. De
plus, les églises et les fermes fortifiées sont légion ; tout ceci reste à
découvrir !
Château de SEDAN 
Place Ducale de Charleville-Mézières
Rocroi: Ville fortifiée en croix
Loisirs
Je
précise que les paysages sont toujours verts (et ce, sans doute grâce à la pluie
!). Et donc, quand il fait beau, ce qui arrive quand même de temps en temps, on
peut faire un grand nombre de randonnées dans les bois, ainsi que du
VTT (il y aussi toujours de la boue !). Aux cyclistes qui ne me croient
pas quand j'affirme qu'il y a de bonnes montées - et de bonnes descentes, qu'ils
regardent le Criterium Cycliste International qui a lieu pour la quatrième fois
consécutive dans les Ardennes !
Bon,
pour ceux qui aiment les sports nautiques, il y a aussi de quoi faire
(deux lacs et deux gros cours d'eau) : canoë, kayak, aviron...
